Coordination Nationale des Collectifs contre les antennes relais
COORDINATION NATIONALE des COLLECTIFS contre l'implantation tout azimut des antennes relais et pour l'application de la résolution 1815 du conseil de l’Europe. STOP aux Ondes ElectroMaléfrics !!! Ce blog est né le 1 janvier 2012
mercredi 3 février 2016
samedi 16 janvier 2016
mercredi 9 décembre 2015
Antennes
relais, Compteurs Linky et autres gadgets connectés
Soumission
inconditionnelle à l’obligation d’installation non concertée ou sursaut de désobéissance
citoyenne de survie… ?
La montée en puissance tout azimut des technologies
numériques ouvre aux opérateurs et lobbies avides de marchés, une voie royale,
d’autant que leurs intérêts ne manquent pas d’être relayés et servis par les
politiques.
De juteux bénéfices sont ainsi engrangés au nom d’un
intérêt général et d’un modernisme triomphant pour lesquels (paradoxe d’un
pouvoir revendiqué démocratique), nous
Citoyens, peuple souverain, ne sommes même pas consultés. Nos avis ou
revendications demeurant la plupart du temps lettres mortes, voire classées
sans suite.
Si l’Histoire nous a montré que nos Gouvernements ne
s’embarrassent généralement pas de considérations sociales, humaines, ou de
santé publique (amiante, sang contaminé, Tchernobyl…), nous sommes aujourd’hui
de nouveau confrontés à un danger majeur, celui des rayonnements liés aux
champs électromagnétiques ( cem). Et là encore, le pouvoir en place, prêt à
sacrifier une partie de la population sur l’autel de la marchandisation et du
profit, nie ou minimise, reste sourd aux alertes des victimes et des
scientifiques indépendants.
Depuis quelques années, se sont multipliées les
interventions témoignant à quel point l’Etat a tout mis en place aux différents niveaux pour
conserver le contrôle total de ce secteur économique .
A titre d’exemple : - concernant l’implantation des antennes relais, compétence retirée aux maires et communes (seuls le Ministre chargé des communications électroniques, l’ARCEP, l’ANFR peuvent décider),
A titre d’exemple : - concernant l’implantation des antennes relais, compétence retirée aux maires et communes (seuls le Ministre chargé des communications électroniques, l’ARCEP, l’ANFR peuvent décider),
- Le Jugement des conflits liés aux implantations
d’antennes relais est lui, transféré systématiquement (saufs indemnisation dommages causés) au
Tribunal Administratif sur Décision du Tribunal des Conflits du14.05.2012,
-
A l’inverse de l’Allemagne et en dépit
de ce que l’on sait de sa dangerosité, il est fait obligation aux usagers
français d’accepter l’installation du compteur Linky…
Alors que que la pression s’intensifie pour faire de
nous des consommateurs passifs et soumis aux lois du marché… que les conflits
d’intérêts deviennent monnaie courante au sein des instances européennes en
charge de travaux sur la santé et les cem… qu’un nombre de victimes et
personnes électrosensibles désemparées ne cesse de croître, des voix s’élèvent
pour oser dire STOP …
STOP à ce que le
Professeur Belpomme (cancérologue reconnu) n’hésite pas à qualifier de «
crime contre l’Humanité. »
Parmi elles, à noter
pour son courage pragmatique, la Commune de Saint-Macaire ( Gironde) et son
Conseil Municipal (dont un de ses membres n’est autre que Stéphane Lhomme,
Directeur de l’Observatoire du Nucléaire) engagés dans une action de refus
d’installation des compteurs Linky et Gazpar sur leur territoire. Sage mesure
de précaution d’élus conscients et responsables visant à protéger leurs
administrés des rayonnement électromagnétiques liés à ces technologies.
Parce que la
démocratie ne peut s’accommoder d’une République tout business, bel exemple de
réel engagement politique et citoyen dont on peut espérer que certains sauront
s’inspirer..
P.B
mardi 7 juillet 2015
Journée du 26 juin
Journée “vers une reconnaissance intégrale de l’électrosensibilité
en Europe”.
La rencontre du 26 juin à la délégation du Parlement
Européen à Madrid, à l’occasion de la Journée Internationale contre la
Pollution Electromagnétique, a été une
première et un franc succès. Pour la première fois, les personnes électrosensibles, les
riverains d’antennes relais et les associations de protection de la nature
étaient réunies dans une action commune. Plus d’une centaine de
participants venus de toute l’Espagne avaient fait le déplacement, la plupart
issus du mouvement contre la pollution électromagnétique, fédéré en Espagne au
sein de la PECCEM (Plateforme Nationale Contre la Pollution Electromagnétique)
et de Electrosensibles por el Derecho a la Salud (Electrosensibles pour le
droit à la Santé). Michèle Rivasi, parlementaire européenne française Les
Verts/ALE, impliquée depuis la première heure dans notre lutte et
chaleureusement accueillie par les participants, a évoqué les enjeux actuels,
dont l’obtention d’une zone blanche dans les Alpes du Sud. Bernardo Hernandez-Bataller, défenseur au
Comité Economique et Social Européen d’une motion pour les droits des personnes
électrosensibles, a mis en évidence les difficultés à faire progresser la
société dans la voie de la santé publique compte tenu de des conflits d’intérêt
fréquents dans les organes de décision européens. Asuncion Laso Prieto, de Escuelas Saludables-
Internet solo por Cable (contre le Wifi dans les écoles) a expliqué le
processus de signature des contrats abandonnant à Microsoft la gestion des
moyens d’enseignement en Espagne, dont le wifi obligatoire dans les
écoles, sur fond de
« pantouflage » (pratique que consiste à donner des postes
rénumérateurs dans le privé à des fonctionnaires ayant bien servi les intérêts
des entreprises). Les scientifiques
espagnols étaient représentés par Ceferino Maestu Unturbe, directeur du
laboratoire de bioélectromagnétisme à l’Université Polytechnique de Madrid, qui
a décrit des études espagnoles et étrangères confirmant la réalité et la
gravité des effets des ondes électromagnétiques sur la santé, en particulier à
long terme. Minerva Palomar Martinez, de
Electrosensibles por el Derecho a la Salud, a décrit le calvaire vécu par les
personnes électrosensibles dans une société qui peine à reconnaître la réalité de cette pathologie.
La présence de plusieurs élus, dont Grace Fernandez Moya (députée PSOE au
Parlement Espagnol) et Florent Marcellesi (porte-parole du groupe EQUO au
Parlement Européen) a permis des discussions sur la prise en compte politique
du problème. A noter toutefois la censure opérée par les grands médias
espagnols, qui bien qu’informés n’ont pas couvert l’événement.
Cette journée a constitué un pas supplémentaire dans
l’action qui vise à la reconnaissance de l’électro-sensibilité en Europe. Dans
ce cadre, la présence de la Coordination Nationale Contre les Antennes Relais a
permis de matérialiser notre solidarité avec les organisations Espagnoles
et de renforcer la collaboration
existante. La journée a été également l’occasion de discussions sur les
avancées scientifiques en cours et sur l’avenir du mouvement contre la
Pollution Electromagnétique tant en France qu’en Espagne, ainsi que sur le plan
européen.
dimanche 21 juin 2015
Réponse à la consultation ANFR
Le
12 juin 2015
PROJET
DE NOUVEAU PROTOCOLE ANFR
Consultation publique.
Réponse de la Coordination
Nationale contre les Antennes Relais .
S’inscrivant dans une
mise en application de la loi n° 2015-136 du 09 février 2015 sur la sobriété et
transparence en matière d’exposition aux
c.e.m, ce projet de nouveau protocole constitue indéniablement une
évolution par rapport à l’existant antérieur.
Ses nouvelles missions
affichent certes aller dans le sens de la concertation, de l’information, d’une
volonté de prise en compte des situations de terrain et des personnes exposées
aux c.e.m ( recherche et résolutions des points atypiques)
Se pose cependant la
question de l’utilité de ces mesures. Nous partons du principe que les mesures
effectuées doivent permettre une analyse des effets de l’exposition sur la
santé des personnes, dans un objectif de surveillance épidémiologique et
d’amélioration de la santé publique.
Hors il s’avère que les
effets des ondes électromagnétiques sur la santé :
(i)
Dépendent de la technologie utilisée
(ii) Existent à des puissances d’exposition
très inférieures aux valeurs dites « significatives » proposées
(iii)
Dépendent fortement des variations
d’exposition dans le temps
Sur ces points vous
pouvez consulter en particulier les publications https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01093600
(cancer et auto-immunité) et https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01103368
(qui illustre de manière particulièrement flagrante les effets parfois opposés
de technologies différentes ainsi que la faiblesse de certains seuils de
puissance).
En conséquence, nous
vous proposons de modifier le protocole de mesure de manière à ce que :
(1) des technologies différentes soient prises
en compte séparément.
(2) toutes les mesures
soient prises en compte jusqu’au seuil de sensibilité des appareils dont il est
souhaitable qu’ils soient à la pointe de la technologie dans ce domaine.
(3) un suivi des variations d’exposition dans
le temps soit effectué, idéalement en continu.
Le tableau suivant résume ces
propositions :
Sujet
|
Protocole
en l’état
|
Modification
proposée
|
Justification
|
1)
Définition des services
|
La
neutralité technologique est introduite : par exemple le terme TM900
recouvre à la fois le GSM-900 et le UMTS-900
|
L’évaluation
doit prendre en compte les technologies utilisées : par exemple dans la
bande des 900 MHz chaque sous-bande utilisée pour le GSM ou l’UMTS doit être
évaluée indépendamment.
|
Des
technologies différentes ont parfois des effets opposés en termes de santé
humaine.
|
2)
Relevé des émissions significatives
|
Les
émissions significatives sont celles dont le niveau est supérieur à 40 dB
au-dessous du niveau de référence le plus faible arrondi à 0,3 V/m.
|
Toutes
les émissions doivent être relevées jusqu’à la limite de détection de
l’appareil, qui doit être à la pointe de la technologie (a minima Narda SRM
3600)
|
Des
niveaux très inférieurs aux valeurs « significatives » proposées
ont des effets sur la santé humaine.
|
3)
Suivi dans le temps
|
Aucun
suivi dans le temps n’est prévu
|
Un
suivi dans le temps doit être effectué. A court terme il peut suffire
d’effectuer des mesures tous les trimestres. Idéalement une mesure en continu
doit être effectuée.
|
Les
effets sur la santé humaine dépendent des variations de l’exposition dans le
temps.
|
Nous souhaitons
également qu’un suivi dans le temps en continu, indépendant des opérateurs mais
financé par une contribution obligatoire de ceux-ci, avec publication en temps réel des résultats
sur Internet (pour limiter les suspicions de fraude) soit mis en œuvre sur des
points de mesure appropriés auprès de chaque support d’antennes relais AVANT les premières expérimentations et
mises en service prévues pour la téléphonie mobile dans la bande des 700 MHz
– ce qui implique de prévoir ce suivi dès maintenant. Ceci dans le but que contrairement aux mises
en service précédentes dont les effets sanitaires n’ont pas été évalués de
manière appropriée, la mise en service de la téléphonie mobile dans la bande
des 700 MHz (à laquelle nous sommes opposés) soit effectuée dans des conditions
aussi transparentes que possible. Nous sommes conscients du coût de ce suivi
mais nous estimons qu’il reste marginal par rapport aux revenus de la
téléphonie mobile et qu’il ne limite donc en rien, sur le plan commercial et
technologique, les possibilités offertes aux opérateurs.
Par ailleurs, ce suivi
de l'exposition devra s'accompagner d'une amélioration du suivi sanitaire des
populations, permettant en particulier une localisation améliorée du lieu de
résidence des personnes décédées et un suivi localisé de la consommation de
médicaments ; nous comptons oeuvrer dans ce sens auprès des autorités
compétentes.
Si la publication en
temps réel du suivi ne pouvait pas être intégrée au protocole, nous ne voyons
pas en quoi le fait de faire reposer évaluations et mesures d’exposition sur
des laboratoires ou experts accrédités constituerait une garantie d’intégrité.
L’expérience a montré que trop souvent les expertises bénéficiant du sceau
institutionnel sont entachées de conflits d’intérêts...Pourquoi dans un esprit
de réelle concertation , associations et collectifs de personnes exposées aux
c.e.m ne pourraient-elles pas avoir le pouvoir de participer au choix des
experts chargés des évaluations et mesures… ? Ne sont-elles pas
directement et physiquement concernées ? En outre, cela présenterait
l’intérêt de lever toute ambiguïté.
Par ailleurs, si les
modifications que nous suggérons ont pour but une amélioration du suivi en
termes de santé publique, nous n'en déplorons pas moins l’absence d’application
du principe de précaution. Ce d'autant qu'à notre avis la dangerosité de
l'augmentation prévue de la largeur de bande consacrée à la téléphonie mobile
est avérée et ne devrait pas relever du principe de précaution mais être
interdite comme portant atteinte à la santé publique. Cette évolution de
protocole, telle que présentée, reposant sur le décret obsolète de 2002 (
seuils maxi d’exposition bloqués à : 41 /58 /61 v.m) ne donc peut répondre
à une réelle mission de santé publique.
La nécessité d’évoluer
pour s’adapter à la législation ainsi qu’aux nouvelles technologies, apporte au
travers de ce projet de protocole, une réponse plus technique et «
protocolaire » que sanitaire.
Fondamentalement,
rechercher et raboter des excès de v.m
(points atypiques) ne peut suffire à rendre tolérable une exposition au
c.e.m aux antipodes des recommandations de la Résolution 18.15 du Conseil de
l’Europe ( abaissement des seuils
d’exposition à 0,6 et 0,2 v/m ) . D’autant plus que la dangerosité de ces mêmes
seuils de 0,6 V/m et 0,2 V/m est par ailleurs avérée sur le plan scientifique.
En conclusion, ce nouveau protocole n'apporte guère d'améliorations à la protection des populations exposées et nos suggestions visent, pour le moins, à mieux quantifier les atteintes portées à la santé publique, de manière à éviter à long terme la répétition des erreurs commises.
Pour la Coordination
contre les Antennes Relais
Pierre Boulet et
Vincent Lauer
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