Demande
d’intervention
Cher(e)s euro Député(e)s
Regroupant la majorité des Associations, Groupes et
Collectifs français les plus représentatifs en matière de protection contre les
dangers liés aux champs électromagnétiques (c.e.m. ) et à l’électrohypersensibilité (E.H.S) ,
nous tenons à vous alerter sur l’urgence à légiférer et à apporter des solutions au grave problème
sanitaire que soulève la prolifération croissante des technologies sans fil.
A ce jour de plus en
plus de gens souffrent de maux générés par les rayonnements électromagnétiques,
contraignant certains, pour des raisons de protection, pour ne pas dire de
survie, à abandonner leur profession, fuir leur lieu de vie, pour des lieux
moins exposés.
D’évidence,
progrès technique, et innovation,
que l’on ne peut que saluer lorsqu’ils servent l’humanité, devraient connaître
des limites, celles de s’exercer dans l’intérêt général, de contribuer au bien-
être de tous et de ne constituer aucun risque ni présent, ni à venir, pour la
santé.
Là est le but de notre demande…
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INTRODUCTION:
Depuis les années 90, plusieurs initiatives institutionnelles
de portée européenne (1) faisant appel au principe de
précaution, visant à réduire au maximum possible l’exposition à la pollution
électromagnétique, ont vu le jour et alerté les pouvoirs publics sur les
risques sanitaires générés par les champs électromagnétiques (C.E.M ).
Démarches de salut public, elles se sont malheureusement
heurtées aux «lobbys» des télécommunications et de l’industrie électrique,
présents entre autres dans les comités scientifiques et consultatifs (voir ci-dessous
le scandale soulevé par le fonctionnement du SCENIHR) .Ces lobbys ont tout fait
pour que ces initiatives n’aboutissent pas, et ne soient pas approuvées par la
Commission.
Aussi dommageable que soit une telle problématique, il
nous est cependant donné d’observer que tant en Europe qu’au plan
macro-européen, voire international, de
plus en plus de pays s’appliquent à mettre en place des mesures
de protection (2), et tentent de s’approcher des seuils recommandés par la Résolution 1815 de 2011 de l’Assemblée
Parlementaire du Conseil de l’Europe.
En conséquence, c’est fort logiquement, que NOUS VOUS
DEMANDONS :
1.- Votre adhésion active au Manifeste
de soutien a l’Initiative Citoyenne Européenne sur les “Champs
électromagnétiues” (juin 2013), pour une
politique de protection des populations face la pollution générée par les
champs électromagnétiques. (3)
Avec
l’optique d’atteindre les conditions
permettant de créer, dans chaque pays, des réseaux de soutien aux différentes
mesures de protection sanitaire, à même de favoriser la concrétisation d’une
Initiative Citoyenne Européenne.
-
de
scientifiques, chercheurs et experts de 18 pays, de collèges et associations
professionnelles (associations de médecins environnementalistes d’Autriche,
Irlande, Italie, Macédoine, Suisse , France, Espagne
( Collège Officiel de Biologistes de la Galice ), Royaume Uni (
Projet H.E.S.E ), Allemagne
( Kompetenzinitiative ), …,
-
d’associations
et de groupes travaillant dans le domaine de la pollution
électromagnétique
- d’associations de personnes affectées de syndromes
d’électohypersensibilité
(EHS) , de fibromyalgie,
, de fatigue chronique, etc. (d’ Espagne,
Royaume Uni, Belgique, Canada,
Danemark, France, Hollande, Italie, Portugal,
Suède,…), d’associations de
patients atteints de tumeurs cérébrales,…
-
d’associations de consommateurs,
d’associations de quartier (d’Espagne : Confederación Estatal de Asociaciones Vecinales …), de locataires (
Syndicat de Locataires belge,…),
-
d’associations
écologistes et environnementalistes d’Espagne (Confederación de Ecologistas en Acción ou la Federación Ecoloxista Galega…) , du Portugal ( Quercus…) , de
France (
SEPANSO …),
2. - Votre adhésion active à la lettre envoyée à
Monsieur John F. Ryan (Directeur intérimaire de la Direction de la Santé
Publique de la Direction Générale de la Santé et des Consommateurs de la
Commission Européenne, intitulée: “SCENIHR: GARANTIR LA TRANSPARENCE, L’
IMPARTIALITÉ ET LA PLURALITÉ DES ÉVALUATIONS DES EXPERTS”. (4)
L’analyse du curriculum vitae public et des déclarations
d’intérêts des membres du Comité Scientifique des Risques Sanitaires Émergents
Récemment Identifiés (Scientific Committee on Emerging and Newly
Identified Health Risks - SCENIHR) et de son Groupe de Travail sur les Champs Electromagnétiques , amène à la conclusion que la configuration des
panels d´experts affectés au secteur des problèmes de santé associés aux champs
électromagnétiques ne remplit pas les exigences d’indépendance et de pluralité.
Cette lettre est donc porteuse de la revendication
légitime concernant ces 2 instances : qu’une nouvelle sélection d’experts soit effectuée,
et ce, avant tout nouvel avis du Comité Scientifique
des Risques Sanitaires Émergents Récemment Identifiés ou de son Groupe
de Travail sur les Champs Électromagnétiques.
Cette demande s’ajoute à celle des
signataires du Manifeste de soutien à l’Initiative Citoyenne Européenne ,
laquelle réclame spécifiquement de
«garantir la transparence, l’impartialité et la pluralité des évaluations des
experts».
Elle s’ajoute également aux lettres des
scientifiques et acteurs sociaux qui dénoncent, depuis le début de l’année, le manque de transparence et le conflit d’intérêts du SCENIHR,( refus des recherches clés
dans le domaine des champs électromagnétiques (CEM), sans arguments ni critères
scientifiques.) .
3.- Votre adhésion active :
- à la lettre des associations
européennes de défense des droits des personnes Electro Hyper Sensibles au
Comite Economique et Social Européen
Dans le cadre de l’audition publique sur l’Électro Hyper
Sensibilité (EHS) organisée le 4
novembre dernier à Bruxelles par un groupe de travail spécifique du Comité
Économique et Social Européen (CESE),
différentes associations de personnes électro-hypersensibles des états espagnol (Electro-sensibles pour le
Droit à la Santé) et français (Une
terre pour les EHS) sont arrivés à un consensus sur une lettre de
revendications et besoins des personnes électro hyper sensibles, envoyée au
CESE. Actuellement cette
lettre a déjà été signée par les 15 associations de
personnes EHS de 11 pays européens et bénéficie du soutien de diverses
associations citoyennes de 12 pays européens.
et par voie de conséquence, à leurs
revendications d’,INTEGRITE et TRANSPARENCE dans les prises de décisions du CESE.
Est à noter que le récent
avis d’initiative donné au CESE le 21.01.2015 sur la question des personnes ehs
suscite une remise en cause de notre part. En effet, outre les défauts de
procédure et de gestion constatées ( tours et durée des prises de paroles…) , un doute sérieux subsiste quant
à l’intégrité de Mr Richard ADAMS qui a, à plusieurs reprises, soutenu le
développement des compteurs intelligents, notamment au sein de l’ONG
britannique « Sustainibility First ». Une situation telle que des
actions juridiques sont actuellement en cours , à savoir, plainte
auprès de certains responsables du CESE et appel à la Médiatrice de
l’U.E pour « mauvaise administration d’une institution européenne ».
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Une même demande d’intervention a parallèlement été effectuée en Espagne
auprès des eurodéputés espagnols.
Demeurant à votre écoute, disponibles
pour toute information, ou suggestion, nous vous remercions Mesdames, Messieurs
les EuroDéputé(e)s de toute l’attention que vous saurez porter à la présente
qui, nous l’espérons, sera suivie d’effets…
Signataires (intitulé des associations et
logos) :
Coordination Nationale des Collectifs contre les antennes
relais tout azimut
coordinationnationalestopantennes.blogspot.fr
CRIIREM 19-21
rue Thalès de Milet 72000 LE MANS www .criirem.org
EHS FRANCE
ehsfrance@gmail.com
P.R.I.A.R.T.E.M et Association « Electrosensibles de France »
5 cour de la ferme
Saint-Lazare 75010 PARIS
www.priartem.fr
Robin des Toits 33 rue d’Amsterdam 75008 PARIS
SEPANSO Aquitaine Fédération des
Sociétés pour l’Etude, la Protection et l’Aménagement de la Nature dans le Sud-Ouest-1 ou 3 rue de Tauzia – 33800 BORDEAUX
www.sepanso.org
Une Terre pour les Electrosensibles
uneterrepourlesehs.blogspot.fr
NOTES:
1.- Rappels chronologiques les plus
significatifs en matière de
protection sanitaire
liée aux champs électromagnétiques,
Ces Rappels
émanent de différentes institutions de l’Union Européenne et macro-européenne
tel le Conseil de l’Europe
,
mais encore non
suivis actuellement de concrétisation au plan de la réglementation européenne:
PARLEMENT EUROPÉEN
10 mars 1999:
Avis du Parlement Européen (Document
6444/99 PE RE-21) émis au Conseil
de l’UE, sur la base du «Rapport Tamino» : Rapport sur la proposition de
recommandation du Conseil relative à la limitation de l’exposition des citoyens
aux champs électromagnétiques 0 Hz – 300 GHz (COM(98)0268 – C4-0427/98 -
98/0166(CNS)) de la Commission de l’Environnement, la Santé Publique 0et la
Protection du Consommateur (http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//NONSGML+REPORT+A4-1999-0101+0+DOC+PDF+V0//FR)
Ce rapport :
- Considérait, déjà, que le «principe
de précaution» objet de l’article 130, et plus précisément de l’article 174
du Traité d’Amsterdam , tout comme le principe «As Low as Possible» (ALARA) devraient être la base d’une approche
beaucoup plus prudente et restrictive concernant l’ l’établissement des niveaux
d’exposition proposés par la Commission (laquelle ne tenait pas compte des
effets biologiques et à longue durée) et
« pour la construction de lignes électriques, radars et
installations de transmission et retransmission radiotélévisées, y compris les
répétiteurs pour téléphones cellulaires , ainsi que pour les appareils
électriques d’utilisation domestique susceptibles de produire des champs
électromagnétiques» … «en ce qui concerne les bâtiments publiques, logements et
lieux de travail».
- Soulignait déjà en 1999 la «contradiction claire» existant entre les
évaluations de la Commission et celles du Comité d’experts s’appuyant sur «le
grand nombre de publications scientifiques, apparemment ignorées». En vertu de
quoi «on ne peut nier le risque cancérigène, ni les divers effets
biologiques».
Ce rapport se base, principalement, sur:
- · Le Rapport de Paul Lannoye, présenté et débattu au Parlement Européen en 1994, dont le résumé souligne les effets biologiques et sanitaires des radiations non ionisantes, aujourd’hui confirmés et surpassés par les conclusions de la révision de plus de 3.800 études du Rapport Bioinitiative 2007-2012 . Ce dernier, avec le support et la participation de l’Agence Européenne de l’Environnement. Lannoye affirmait que «si bien nous ne connaissons pas clairement les mécanismes d’induction des dommages biologiques, on dispose aujourd’hui d’éléments suffisants pour adapter les normes et réglementations à partir de deux principes: le principe de précaution et le principe ALARA».
- · l’Avis du 21.01.1999 de la Commission de Recherche, Développement Technologique et Énergie ( présenté par Monsieur Scapagnini rapporteur, et approuvé à l’ unanimité) demandant l’ application du principe de précaution(article 130 R du Traité CE), celui du principe ALARA (selon la définition de l’OMS), assurant que dans les «zones habitées et les plus fréquentées s’appliquent les niveaux les plus élevés de protection , de même que la réactualisation permanente de la recherche sur les effets sur la santé …. à partir du plus grand nombre de sources possible».
4 septembre 2008:
Résolution du Parlement
Européen, sur la révision intermédiaire du Plan d’Action Européen sur l’
Environnement et la Santé 2004-2010 (2007/2252(INI)): (522 votes pour/ 16 votes contre / 7
abstentions) En conformité avec la
recommandation de l’Agence Européenne de l’Environnement et s’appuyant sur le Rapport Bioinitiative, considère, en matière de santé publique, les actuelles limites
d’exposition aux CEM désuètes (y compris la réglementation des états espagnol
et français), qui «n’abordent pas la question des groupes vulnérables, comme
les femmes enceintes, les nouveaux nés et les enfants» et demande au Conseil de
l’ UE de modifier sa Recommandation 1999/519/CE afin de tenir compte des
meilleures pratiques nationales et fixer ainsi des valeurs limites d’exposition
plus exigeantes pour tous les équipements émetteurs d’ondes électromagnétiques
dans les fréquences comprises entre 0,1 MHz et 300 GHz. Voir résolution: http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P6-TA-2008-0410+0+DOC+XML+V0//FR
2 avril 2009:
Résolution du Parlement Européen,
sur les préoccupations quant aux effets pour la santé des champs
électromagnétiques (CEM) élaborée
par l’euro députée libérale belge Frédérique Ries, qui fut approuvée par une
ample majorité au parlement Européen (559 votes pour, 22 contre et 8
abstentions). En partant des effets adverses potentiels des CEM pour la santé
humaine, elle se positionne pour le Principe de Précaution en proposant à la
Commission et au Conseil la diminution et l’adéquation des valeurs limites
d’exposition (en les révisant chaque année);pour la participation des agents
impliqués (industrie, autorités publiques, et les associations de citoyens)
dans l’implantation d’antennes GSM ou de lignes d’haute tension, en
garantissant au moins une distance minimale de sécurité pour les écoles, crèches,
résidences de personnes âgées et centres de santé; pour renforcer des
stratégies et des technologies qui réduisent l’exposition; pour des cartes
d’exposition aux CEM à travers un accès publique à Internet ; pour des
campagnes de sensibilisation générale aux jeunes sur l’utilisation rationnelle
du téléphone portable, en dénonçant les campagnes agressives de
commercialisation en direction des enfants et des jeunes (en incluant le téléphone
portable pour enfants et «les minutes gratuites»); pour la reconnaissance de
l’incapacité fonctionnelle liée à l’électro-sensibilité; …
ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE DU CONSEIL DE L’EUROPE
27 mai 2011:
Résolution 1815 de l’Assemblée
Parlementaire du Conseil de l’Europe, sur le danger potentiel des champs
électromagnétiques et leur effet sur l’environnement
La Résolution demande aux états membres « de prendre «toutes les mesures
raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques, notamment
les radiofréquences émises par les téléphones portables, et tout
particulièrement l’exposition des enfants et des jeunes, pour qui le risque de
tumeurs de la tête paraît plus grand».
Elle recommande d’appliquer le principe
de précaution quand le risque ne peut être déterminé avec certitude suffisante ainsi que le niveau plus
bas raisonnablement possible (principe
ALARA). Elle préconise notamment, en matière de seuils d’exposition, des valeurs ne
dépassant pas 0,6 volt/mètre, puis 0,2 volt/mètre à moyen terme.
La Résolution recommande de porter une
attention toute particulière aux personnes manifestement vulnérables :
les enfants, en général, et spécialement dans les écoles et les salles de classe,
privilégier les systèmes d’accès à Internet à travers des connections câblées
(en évitant les connections Wi-Fi sans fil) et réglementer strictement
l’utilisation des téléphones des élèves dans l’enceinte scolaire». Parallèlement,
ces mesures devraient s’accompagner de campagnes d’information et
conscientisation sur les risques biologiques et le caractère potentiellement nocif des champs
électromagnétiques à long terme pour l’environnement et la santé humaine ,
spécialement «celle des enfants, des adolescents et des jeunes en âge de
reproduction».
Les personnes électrosensibles atteintes du syndrome d’intolérance aux champs
électomagnétiques doivent faire l’objet de mesures spéciales de protection en
créant par exemple des
« zones blanches « non couvertes par les réseaux sans fil.
Elle demande en outre :
d informer sur les risques potentiels pour la
santé ,des téléphones sans fil DECT, des interphones pour la surveillance de
bébés, et des autres appareils domestiques qui émettent continuellement des
micro- ondes pulsées, considérant que tous les appareils électroniques sont en
position d’attente («stanby») de façon permanente.
-
d’utiliser des téléphones avec câble dans les
logements ou, à défaut, des modèles qui n´émettent pas de façon permanente des
ondes pulsées». La Résolution reconsidère la base scientifique des
réglementations actuelles d’exposition aux champs électromagnétiques fixées par
la Commission Internationale pour la Protection contre la Radiation Non
Ionisante (ICNIRP), «qui présente de graves déficiences», en demandant des
valeurs limites inférieures d’exposition aux radiofréquences sur la base des
recommandations du Rapport Bioinitiative
de l’année 2007 (actuellement considéré insuffisant avec les résultats du même
Rapport Bioinitiative dans sa mise à jour de l’année 2012). Cette Résolution se
base, entre d’autres, sur l’assistance de l’Agence Européenne de
l’Environnement.
Et enfin, autre point fort, la
nécessité d’indépendance et de transparence des expertises réalisées, la
nécessité d’information, de concertation et d’association du public aux prises de décisions ( cft la Convention Internationale d’Aarhus)
Voir cette résolution: à:
RECHERCHES CLÉS DEMANDÉES PAR L’UNION EUROPÉENNE:
Mars 2001:
Rapport STOA (Scientific and Technological Options Assessment) du Parlement Européen nº. 297.523 Mars 2001
sur LES EFFETS PHYSIOLOGIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX DES RAYONNEMENTS
ELECTROMAGNETIQUES NON IONISANTS, demandé par le Service de la Direction
Générale d’Études du Parlement Européen sur pétition des commissions
parlementaires) au Dr. G. Hyland du Département de Physique de l’Université de
Warwick à Coventry, Royaume Uni, et de l’Institut International de Biophysique
à Neuss-Holzheim. Allemagne. Voir le rapport à: http://www.next-up.org/pdf/00-07-03sum_fr.pdf
Le Rapport inclut la pollution électromagnétique produite par l’homme et
ses principales menaces pour la santé. Ce type de pollution est défini comme
insidieuse parce que présente dans tous les domaines et non perceptible par les
sens, de cohérence et de potentiel
biologique très élevés (influences non thermiques). Les effets sur la santé
induits par une telle pollution ne sont pas pris en compte (ni protégés) par
les critères de l’ICNIRP, en vigueur à la Recommandation de la Commission
Européenne de l’année 1999. Ces
recommandations basées sur le principe de précaution sont aujourd’hui comprises
dans les recommandations de résolutions postérieures du Parlement Européen
et, spécialement, à la Résolution 1815 de l’Assemblée Parlementaire du Conseil
de l’Europe.
2000-2004:
Projet Reflex : recherche cofinancée par l’Union Européenne qui
paya un coût de 2.059.450 euros dans le cadre de son programme de recherche et
développement technologique, elle dura 4 ans (2000-2004) et se développa simultanément
dans 12 centres de 7 états européens. L’objectif de ce projet fut la
recherche des effets non thermiques des champs électromagnétiques (CEM) de
basse fréquence et de radiofréquences sur les cellules «in vitro», à niveau
moléculaire, avec des niveaux d’exposition en dessous des limites considérées comme sûres selon les directives
des organismes internationaux (OMS-ICNIRP, Union Européenne).
Si traditionnellement il est considéré comme impossible
que les rayonnements non ionisants puissent produire des effets géno-toxiques,
cette étude REFLEX, centrée sur la
réponse cellulaire et moléculaire, conclut
que les rayonnements des hautes
fréquences (téléphones portables ou sans fil, Wi-Fi, …) et ceux de très basses fréquences
(lignes de haute tension, transformateurs électriques, …) provoquent des effets géno-toxiques lors d’expositions continues bien en-deçà des valeurs limites
considérées comme sûres par l’ UE ( Recommandation 1999/519/CE )
Cette étude, même si elle ne prétend pas
identifier les mécanismes (non
thermiques) impliqués dans ces changements biologiques (rupture des chaînes de
l’ADN) à même de provoquer une altération potentielle de la santé des personnes
et autres êtres vivants , conclut qu’à
l’évidence, à ce jour, on ne peut plus parler d’ignorance concernant
les mécanismes impliqués dans
l’impact des c.e.m sur le champ
cellulaire et ce même à un niveau très en dessous des limites considérées comme
sûres.
Cette étude, diffusée en France, au moment de sa
publication grâce au mouvement associatif, en l’occurrence l’Association PRIARTEM, n’a pas obtenu de financement
de l’UE pour développer les phases suivantes.
Voir
quelques liens à propos: http://ec.europa.eu/research/rtdinfo/46/01/print_article_2943_fr.html, http://www.next-up.org/pdf/reflex_eu_%20rapport_%20fina_complet_%20next-up_org_fr.pdf, http://www.verum-foundation.com/downloads/reflex-en.pdf, http://www.next-up.org/pdf/CommuniquePresseConcernPrFranzAdelkoferFondationVerum06102007.pdf, http://www.der-mast-muss-weg.de/pdf/Adlkofer/Presse_Adlkofer_espan.pdf, http://www.next-up.org/pdf/pr_adlkofer_correspondance_reflex_icnirp.pdf,
DÉCLARATIONS / PUBLICATIONS INSTITUTIONNELLES
DE L’AGENCE EUROPÉENNE DE L’ENVIRONNEMENT (AEMA / EEA)
en soutien au Principe de
Précaution en cas d’exposition aux CEM, pour la réduction des limites
d’exposition actuelles et pour la protection des enfants et des jeunes contre
l’utilisation de technologies sans fil comme le téléphone portable :
-En 2007: http://www.eea.europa.eu/highlights/radiation-risk-from-everyday-devices-assessed.Version
en espagnol: http://www.apdr.info/electrocontaminacion/Documentos/Investigacion/Declaraci%F3n_AEMA_apoio_Bioinitiative.pdf
-En 2008-2009, participation dans la Commission
d’environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement Européen.
-En 2009, “Conference on Cell
Phones and Health: Science and Public Policy Questions, Washington, 15
September 2009”: http://www.apdr.info/electrocontaminacion/Documentos/Investigacion/Directora_AEMA_2009.ing.pdf, version en espagnol: http://www.apdr.info/electrocontaminacion/Documentos/Investigacion/Directora_AEMA_2009.cas.pdf
-En 2011, à la Commission d’environnement, agriculture et affaires
territoriales de l’APCE: http://www.icems.eu/docs/StatementbyJMGFeb252011.pdf?f=/c/a/2009/12/15/MNHJ1B49KH.DTL.
-En 2013 «Signaux précoces et leçons tardives». Volume 2, chapitre 21: http://www.eea.europa.eu/publications/late-lessons-2/late-lessons-chapters/late-lessons-ii-chapter-21.
L’AEMA se base surtout sur les suivantes révisions
bibliographiques de chercheurs indépendants qui constatent que les limites de protection actuelles de l’exposition
aux CEM sont inadéquates pour protéger la santé publique et documentent les
évidences scientifiques actuelles sur la relation causale des champs
électromagnétiques, et aussi sur la déclaration des radiofréquences comme probablement cancérigènes du Groupe 2B
(IARC/OMS) :
·
Rapport BioInitiative 2007-2012 (http://www.bioinitiative.org/), révision
bibliographique de plus de 3.800 études ou travaux scientifiques sur
l’exposition à des champs électromagnétiques (CEM), réalisés par des experts
reconnus internationalement (dans les domaines de l’oncologie, de
l’immunologie, de la santé publique, de la politique environnementale,…).
Plusieurs évidences sur les effets sont
abordées: sur les gènes et l’ADN (génotoxicité) / les protéines du stress / la
mélatonine et le système immunologique / la fertilité et la reproduction
(diminution et altération du sperme et avortements involontaires) / effets
fœtaux et néonataux / altération de barrière hémato-encéphalique / évidences de
l’autisme / altérations neurologiques et du comportement (effets sur la
mémoire, l’apprentissage, le comportement et l’attention, troubles du sommeil /
leucémie infantile et d’autres cancers infantiles / tumeurs cérébrales et
névromes / cancer du sein / maladie d’Alzheimer / … L’AEMA a collaboré dans sa
rédaction á travers David Gee, son conseiller principal en science, politique
et questions émergentes, en
2007 et 2012. Voir des résumés et la traduction à l’espagnol de
différentes sections à: http://www.peccem.org/bioinitiative2012.html
·
La
Monographie de la Commission Internationale pour la Sécurité
Electromagnétique (ICEMS) de l’année 2010 sur les effets non thermiques des
champs électromagnétiques. Voir à http://www.icems.eu/papers.htm.
·
La
Classification des champs électromagnétiques de radiofréquence (RF) comme
possiblement cancérigènes pour les êtres humains (Groupe 2 B) de l’Agence
Internationale de Recherche du Cancer (IARC) de l’OMS, du 31 mars 2011,
faisant mention du risque plus grand de gliome, un type de cancer cérébral très
agressif associé à l’utilisation des téléphones portables, fondé sur la méga-étude multicentrique INTERPHONE,
parrainée par l’OMS. Il convient aussi
de souligner la recommandation de Christopher Wild, directeur de l’IARC: «En
considérant les conséquences possibles de cette classification et conclusions
pour la santé publique … il est important de prendre des mesures pragmatiques
pour réduire l’exposition comme, par exemple, utiliser des dispositifs à mains
libres ou envoyer des messages sous forme de textos. Voir le communiqué de
presse du 31-05-2011:
D'autres études plurielles comme le CEFALO (2004- 2008 au Danemark, la
Suède, la Norvège et la Suisse) montraient déjà un sous-groupe de population
infanto-juvénile avec un risque de tumeur cérébrale lié à la durée d’utilisation
du téléphone mobile.
Compte tenu du fait que l'utilisation de téléphones sans fil dans cette
population infanto-juvénile est plus répandue et de plus en plus précoce, le
Groupe de Travail BIOINITIATIVE vient de présenté en 2014 des nouvelles études qui, en appliquant les paramètres IARC/OMS, considèrent les radiofréquences comme
appartenant au Groupe 1, cancérogène humain (connu). Voir: http://www.mdpi.com/1660-4601/11/10/10790/htm
2.- Voir le document sur les mesures protectionnistes
à d’autres pays: http://www.apdr.info/electrocontaminacion/WIFI/documentos%20base/PECCEM/PESTANA%20OTROS%20PAISES.pdf
3.- Voir le
Manifeste de soutien à l’ICE sur les rayonnements des champs électromagnétiques ( c.e.m. )
: en espagnol (a), galicien (b), catalan (c), anglais (d), français (e), italiano (f), portugais (g):
Voir la liste de supports:
http://www.peccem.org/DocumentacionDescarga/Campanas/ICE2013/2014_09_SignatoriesManifestoECI_EMF.pdf
Voir le processus d’élaboration: http://www.peccem.org/ICE2013.html
4.- SCENIHR: GARANTIR LA TRANSPARENCE, L’IMPARTIALITÉ
ET LA PLURALITÉ DES ÉVALUATIONS DES EXPERTS. Lettre adressée à Sr. John F. Ryan, Directeur
Intérimaire de la Direction de Santé Publique, Direction Générale de Santé et
Consommation de la Commission Européenne. Voir la lettre en espagnol (a), français (b) et anglais (c):
(C) http://www.peccem.org/DocumentacionDescarga/Campanas/ICE2013/letter_of_PECCEM_to_john_ryan_acting_director_22_09_2014.pdf
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